samedi 16 décembre 2017

FERDINAND


Animation/Famille/Comédie/Super mignon, animation très jolie, un divertissement familial réussi

Réalisé par Carlos Saldanha
Avec les voix, en version originale, de John Cena, Kate McKinnon, David Tennant, Gina Rodriguez, Bobby Cannavale, Anthony Anderson, Flula Borg, Daveed Diggs...

Long-métrage Américain
Durée: 00h00mn
Année de production: 2017
Distributeur: Twentieth Century Fox France

Date de sortie sur les écrans américains : 15 décembre 2017
Date de sortie sur nos écrans : 20 décembre 2017


Résumé : Ferdinand est un taureau au grand cœur. Victime de son imposante apparence, il se retrouve malencontreusement capturé et arraché à son village d’origine. Bien déterminé à retrouver sa famille et ses racines, il se lance alors dans une incroyable aventure à travers l’Espagne, accompagné de la plus déjantée des équipes !

Bande annonce (VOSTFR)


Bande annonce (VF)



 Extrait - Drôle de hérissons ! (VF)



Extrait - Trompeuses apparences ! (VF)


Ce que j'en ai pensé : quelle jolie surprise que ce FERDINAND du réalisateur Carlos Saldanha. Enlevé, trop meuuuh-gnon, pétillant, il nous offre un divertissement choupinet à partager en famille. Petits et grands y trouveront leur compte. L'humour et la tendresse sont omniprésents dans les situations ou les dialogues. Les thématiques de la non-violence, de l'importance de rester soi-même sans céder aux pressions extérieures, de la gentillesse qui permet de surmonter les épreuves et de la solidarité sont autant de qualités que l'on peut trouver à ce long-métrage d'animation. 

La réalisation nous entraîne dans les cheminements, parfois extravagants, de cette aventure de façon cohérente en prenant soin du fond comme de la forme. L'animation est d'ailleurs fort jolie quand elle dresse le portrait des animaux, pour lesquels le travail sur les détails est remarquable, ou encore quand elle nous montre de beaux paysages naturels. 







Un vent de liberté souffle sur cette histoire et il donne le sourire ainsi que du baume au cœur des spectateurs. Les moments d'émotions ne sont pas exclus, certaines atrocités sont d'ailleurs habilement suggérées afin que les enfants ne soient pas exposés à des images choquantes. Et toujours le rire vient atténuer les moments qui auraient pu se révéler angoissants. 

FERDINAND aborde aussi le sujet de la Corrida en montrant le point de vue des animaux, notamment celui de Ferdinand, le héros de l'histoire, qui voudrait juste pouvoir vivre sa vie comme il l'entend. En version originale, les voix des acteurs s'accordent parfaitement avec les protagonistes qu'elles représentent, surlignant par leurs intonations et leurs accents les traits de caractère de ces animaux drôles et surprenants.

FERDINAND est un super divertissement familial qui fait rire à tout âge et sait interpeller sur des thèmes importants. C'est une jolie découverte pour cette fin d'année.


NOTES DE PRODUCTION 
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

Le 30 novembre 2017, à Paris, suite à la projection de son film d'animation FERDINAND, le réalisateur Carlos Saldanha a eu la gentillesse de venir partager son expérience avec nous. Je vous laisse découvrir cette intéressante session dans les vidéos ci-dessous.




NOTES DE PRODUCTION

Ferdinand, un énorme taureau qui préfère de loin les fleurs à la corrida, a conquis le cœur de millions de personnes depuis son apparition en 1936 dans L’Histoire de Ferdinand , écrite par Munro Leaf et illustrée par Robert Lawson. Le message d’amour et de tolérance du livre, qui nous rappelle que les apparences peuvent être trompeuses, trouve écho chez les lecteurs depuis plus de quatre-vingts ans. Le 20 décembre prochain, une toute nouvelle génération de spectateurs va pouvoir découvrir ce grand classique de la littérature enfantine grâce à FERDINAND, le nouveau film d’animation enchanteur des studios 20th Century Fox Animation et Blue Sky, réalisé par Carlos Saldanha – le créateur et réalisateur nommé aux Oscars de la franchise RIO et de plusieurs épisodes de la saga L’ÂGE DE GLACE.

Ferdinand est un adorable taureau au caractère paisible (voix originale de John Cena) qui vit heureux auprès d’un fermier et de sa fille. Son existence idyllique prend brutalement fin lorsque, suite à un malentendu, il se retrouve dans le pire endroit pour lui : un camp d’entraînement pour taureaux de combat. Ferdinand va tout faire pour rentrer chez lui. En cours de route, il va rencontrer de nouveaux amis et transformer la vie de ceux qu’il croise. Mais il lui reste un obstacle de taille à surmonter… Il doit en effet affronter le matador El Primero dans l’arène, sous les yeux de la foule déchaînée. Le taureau au grand cœur saura-t-il rester fidèle à sa nature pacifique ?

         L’idée de porter l’histoire de Ferdinand sur grand écran est née il y a plus de six ans, alors que Carlos Saldanha travaillait encore sur RIO 2. Le réalisateur se souvient : « J’étais ravi de découvrir que Fox et Blue Sky envisageaient de développer un film adapté du livre de Munro Leaf. L’histoire et le message de tolérance de L’Histoire de Ferdinand m’avaient complètement charmé quand je l’avais lu, et il me semblait que le temps était venu d’adapter ce petit livre enchanteur pour le faire découvrir aux jeunes générations. »

         Pour Lori Forte, productrice chez Blue Sky Studios, ce film était l’occasion de retrouver Carlos Saldanha, avec qui elle avait déjà travaillé sur les trois premiers volets de la franchise L’ÂGE DE GLACE. Elle déclare : « J’avais pris beaucoup de plaisir à collaborer avec Carlos et je savais qu’il avait envie de réaliser un film ayant pour personnage principal un taureau. Ce projet l’a passionné ; son engouement pour l’histoire et son message a été une source d’inspiration pour toute l’équipe. »
                                                     
         Le producteur John Davis, à qui l’on doit de nombreux films familiaux tels que les franchises DR DOLITTLE et GARFIELD ou encore M. POPPER ET SES PINGOUINS, a également joué un rôle majeur dans la réalisation du film. Le cinéaste cherchait à obtenir les droits de L’Histoire de Ferdinand depuis plus de dix ans lorsqu’il a enfin pu les acquérir et proposer le projet à 20th Century Fox.

         Il raconte : « L’Histoire de Ferdinand fait partie des livres que ma femme et moi lisions à nos enfants quand ils étaient petits, à l’heure du coucher. Nous avons pu constater à quel point le message de ce livre et d’autres classiques similaires a façonné leur conscience d’eux-mêmes et leur sens moral en leur apprenant à faire preuve de bonté envers les autres. Au cours de ma carrière, j’ai pris part à de nombreuses adaptations de ce genre de livres, pour mon plus grand plaisir et celui de mes enfants. La famille qui détenait les droits de L’Histoire de Ferdinand tenait à ce que l’esprit du livre soit préservé et je savais que les équipes de Fox et Blue Sky sauraient rendre justice à cette merveilleuse histoire. »

         FERDINAND a également permis au producteur Bruce Anderson, qui a collaboré avec Carlos Saldanha sur RIO et RIO 2, de revisiter l’un des livres préférés de son enfance. Il confie : « Ma mère était bibliothécaire dans une école primaire et L’Histoire de Ferdinand était un de nos livres préférés. Son éloge de la tolérance m’a toujours beaucoup touché, il nous montre que le monde se compose de plein de gens différents et que cette diversité nous rend meilleurs. Lorsque vous êtes enfant et que vous n’avez pas autant l’esprit de compétition que vos camarades, le message de ce livre peut vraiment vous aider à trouver votre place dans le monde. »

FONCER SUR LE GRAND ÉCRAN

         L’un des principaux défis de cette adaptation a consisté à étoffer l’histoire originale et à introduire de nouveaux personnages pour accompagner Ferdinand dans ses aventures. Bruce Anderson déclare : « Le début et la fin de L’Histoire de Ferdinand sont excellents, nous les avons donc repris tels quels et avons ajouté un deuxième acte qui permet de s’attacher à Ferdinand. On passe ainsi plus de temps avec le personnage et on découvre l’univers dans lequel il a grandi de manière plus contemporaine et accessible. Cela nous a en outre donné la possibilité d’introduire des personnages hauts en couleur qui n’apparaissaient pas dans le livre. Il fallait cependant qu’ils trouvent leur place dans cet univers et qu’ils partagent le message et la sensibilité de l’histoire originale. »

         La profondeur du message de L’Histoire de Ferdinand a permis à Carlos Saldanha et Lori Forte de développer l’intrigue du film de manière cohérente. Le réalisateur explique : « Au fil de nos réflexions, nous avons pris conscience que cette histoire pouvait être interprétée de plein de façons différentes. Celle que nous avons choisie de raconter revêt une signification plus profonde dans le monde actuel. »

         Lori Forte poursuit : « Lorsqu’on décide de développer une histoire courte, il est important de s’assurer que les nouvelles aventures du héros et ses nouveaux amis et adversaires soient aussi intéressants et attachants que l’original. Tous les membres de l’équipe ont fait leur possible pour que le film soit aussi universel et intemporel que l’histoire qui l’a inspiré. Je connaissais bien le livre, dont le message simple mais fort s’adresse autant aux enfants qu’aux adultes. Ce message est toujours aussi pertinent aujourd’hui qu’à la parution du livre dans les années 1930. »

         John Davis ajoute : « Carlos est un formidable conteur et quelqu’un de très sensible, et ce film le montre bien. Les enfants s’identifieront sans peine au personnage principal, arraché à son univers et confronté au monde plus effrayant et plus compétitif des adultes. Mais Ferdinand a des valeurs auxquelles il ne déroge pas, même s’il est incompris par le reste du monde. Comme les classiques de l’animation, FERDINAND puise l’inspiration dans l’inconscient collectif et se fait le reflet de nos peurs, de nos angoisses et de nos rêves. Il provoque en nous des émotions très fortes. »

CAP SUR L’ESPAGNE

         Comme le livre, le film se déroule aux quatre coins de l’Espagne. Carlos Saldanha et une partie de l’équipe de production se sont donc rendus dans ce pays en quête d’inspiration visuelle et de décors authentiques. Il raconte : « Nous avons été inspirés par la beauté des paysages et de l’architecture espagnole. La palette du film se compose principalement de couleurs naturelles ; elle est très différente de celle que nous avons utilisée dans RIO avec ses couleurs vives. Nous avons admiré la magnifique architecture des villes puis avons mis le cap vers le sud et la splendide région de l’Andalousie. »

         La ville de Ronda, perchée au sommet d’une falaise de la province de Malaga, a inspiré le décor de la ferme où Ferdinand vit si heureux avec la jeune Nina et son père. Carlos Saldanha explique : « Nous tenions à ce que le film reflète la beauté de ce pays. Il était important que les décors expriment les possibilités d’un film d’animation mais soient également fidèles à l’art, à l’histoire et à la culture espagnols. »

         L’équipe a reconstitué le parcours de Ferdinand vers Madrid, Séville et les terres agricoles du sud du pays. Le réalisateur raconte : « Tradition et modernité cohabitent à merveille en Espagne. On y trouve de vieux moulins à vent et des autoroutes modernes, mais également de superbes villages blancs qui offrent un joli contraste avec la modernité du reste du pays. Nous avons visité les haciendas où est élevé le bétail et nous sommes inspirés des moindres détails : de la végétation aux couleurs, en passant par les petits villages typiques et leurs habitants. Nous avons également vu les moulins de la région de La Mancha et les célèbres arènes de Las Ventas à Madrid. Chacun de ces endroits nous a aidés à créer l’univers authentique dans lequel évoluent les personnages. »

ENTRE OMBRE ET LUMIÈRE

         Grâce aux dernières avancées technologiques en matière d’images de synthèse, les artistes et les équipes techniques de Blue Sky ont pu porter une attention toute particulière aux détails – du moindre brin d’herbe à la texture des costumes, sans oublier le jeu d’ombre et de lumière sur les paysages andalous.

         Carlos Saldanha explique : « Chaque année, nous développons de nouvelles versions du logiciel de rendu de Blue Sky, CGI Studio. Cette fois-ci, nous avons exploité au maximum la technologie afin de révolutionner notre approche artistique. FERDINAND n’est pas un film à effets spéciaux. Notre objectif était de mettre la technologie au service de la direction artistique et de l’éclairage. Chaque image a été minutieusement générée par lancer de rayon (une technique de calcul d’optique par ordinateur qui consiste à simuler le parcours inverse de la lumière, en partant de la caméra vers les objets puis vers les lumières, ce qui permet de reproduire les phénomènes de réflexion et de réfraction) et le résultat est à couper le souffle. L’équipe a également réussi à relever les défis complexes des scènes de foule, et elle y est parvenue avec beaucoup de subtilité. »

         Le producteur Bruce Anderson ajoute : « La technologie nous a permis de reproduire la manière dont la lumière illumine les champs espagnols. Nos équipes en charge de l’éclairage et de la production et nos équipes techniques ont tiré pleinement avantage des outils à leur disposition pour recréer les paysages et l’atmosphère de ce pays. Je suis convaincu que les décors du film vont donner envie aux spectateurs de visiter l’Espagne ! »

LES DÉCORS

         Le chef décorateur Thomas Cardone, qui a déjà collaboré avec Blue Sky sur RIO 2, HORTON et L’ÂGE DE GLACE 2, a immédiatement été séduit par FERDINAND. « J’ai tout de suite été intéressé par le projet parce que bien qu’il nous entraîne aux quatre coins de l’Espagne, il est porté par quelques personnages seulement, ce qui lui donne une atmosphère intime. C’est une histoire très émouvante. » 

         L’apparence de Ferdinand, inspirée de la personnalité joyeuse du taureau, a été imaginée par le concepteur de personnages Sang Jun Lee. Thomas Cardone commente : « Ferdinand est jovial et attentionné mais il est aussi très imposant et tout en rondeurs. C’est un immense taureau noir dont la robe ne possède aucun signe distinctif, sa silhouette et sa forme générale étaient donc très importantes. Il est présent dans la plupart des plans du film, c’est pourquoi nous avons déployé beaucoup d’efforts pour que son physique mais également sa manière de se déplacer et son attitude tout au long du film soient les plus réalistes possible. »

         Les paysages typiques du sud de l’Espagne ainsi que leur faune et leur flore ont largement inspiré les décors du film. Le chef décorateur déclare : « Les collines et les oliviers de la région renvoient aux courbes arrondies de Ferdinand. Tout ce qui s’oppose à lui est plus anguleux et vertical, comme les structures d’origine humaine. Cela s’applique aussi à son adversaire, le matador. Les humains sont plus filiformes et plus grands que dans la réalité, ce qui a dicté la taille des bâtiments, des portes, des voitures et de tout ce qui les entoure. Ces notions d’harmonie et de contradiction ont véritablement influencé l’esthétique globale du film. »

         Le choix des décors reflète également les émotions ressenties par Ferdinand. Thomas Cardone explique : « La ferme de Ronda où Ferdinand rêve de retourner est verdoyante et chaleureuse, elle regorge de fleurs et de végétation, tandis que le ranch où il est emprisonné est très aride, comme cela peut arriver dans certaines régions d’Espagne durant les étés les plus secs. »

         Les bâtiments en stuc blanc avec leur toit de tuiles en terre cuite offrent également une toile de fond neutre sur laquelle les artistes ont ajouté de petites touches de couleur. Le chef décorateur explique : « Nous nous sommes amusés à placer des objets de couleur vive comme une brouette bleue, un seau turquoise ou des outils agricoles verts dans ce cadre neutre. Nous avons également peuplé le film d’animaux aux couleurs très différentes. Le rouge est quant à lui réservé aux moments clés du film, c’est la couleur des coquelicots de la ferme, les fleurs préférées de Ferdinand, mais également des œillets qui décorent l’arène et de la cape du matador. »

         Thomas Cardone note que chacun des départements a eu à cœur de souligner le message du film à travers son travail. « FERDINAND est un film formidable, je suis donc très heureux de la manière dont le style de l’animation, les décors, l’éclairage et tous les éléments techniques concourent à un objectif commun. »

ILS DONNENT DE LA VOIX

         Rassembler les bons interprètes pour donner la parole à la galerie de personnages inoubliables du film était essentiel à la réalisation de la vision du réalisateur et des producteurs. Grâce au directeur de casting Christian Kaplan, à qui l’on doit les voix de nombreux films de Fox et Blue Sky Studios au cours de ces quatorze dernières années, FERDINAND rassemble une distribution éclectique composée de John Cena (Ferdinand), Kate McKinnon (Lupe), David Tennant (Angus), Gina Rodriguez (Una), Peyton Manning (Guapo), Bobby Cannavale (Valiente), Anthony Anderson (Bones), Jerrod Carmichael (Paco), Flula Borg (Hans), Daveed Diggs (Dos), Raúl Esparza (Moreno), Sally Phillips (Greta), Boris Kodjoe (Klaus) et Gabriel Iglesias (Cuatro).

         La productrice Lori Forte explique : « Lorsque nous rassemblons la distribution de nos films, nous ignorons souvent à qui appartiennent les voix que nous écoutons. Notre directeur de casting nous fait parvenir plein de voix différentes parmi lesquelles nous choisissons celle qui correspond le mieux au rôle en fonction des dessins et des maquettes ou prototypes visuels du personnage. Et ce film est un véritable succès sur ce plan. Chaque voix est singulière et possède sa propre personnalité. Nous avons auditionné de nombreuses personnes pour trouver les voix parfaites et je trouve que les acteurs que nous avons sélectionnés reflètent à merveille l’originalité et la personnalité des différents personnages. »

Ferdinand, le gentil géant

         Carlos Saldanha déclare : « Ferdinand doit sa voix à John Cena. C’est une chance pour nous et pour le personnage ! Nous voulions que sa voix soit celle de quelqu’un de costaud et de doux à la fois, et si John possède un physique tout en muscle, il a aussi le cœur sur la main. Il est la définition même du gentil géant et sa personnalité transparaît à travers le personnage. On ne peut s’empêcher de tomber sous le charme, il a une façon unique de donner vie à Ferdinand. »

         John Cena se souvient : « Il a suffi de quelques images du film pour me convaincre. Carlos avait prévu tout un discours, mais ma décision était déjà prise, j’étais plus que partant ! Ça a été un plaisir de travailler avec lui, nous formons une bonne équipe. Et la qualité de l’animation produite par Blue Sky est tout simplement incroyable. »

         La star du catch, qui a dévoilé ses talents comiques dans des films tels que VERY BAD DADS ou CRAZY AMY, ne cache en effet pas son admiration pour l’animation du film. Il explique : « Elle est dynamique, colorée et déborde d’énergie, avec un style à la fois fantaisiste et réaliste. Elle permet de cerner la personnalité unique de chaque animal : Ferdinand est un imposant taureau mais son apparence traduit aussi sa personnalité attachante, tandis qu’elle rend perceptible l’arrogance de Valiente, le mâle dominant de Casa del Toro. Quant à Lupe, la chèvre avec laquelle Ferdinand se lie d’amitié, elle est vraiment indescriptible ! Les personnages humains sont tout aussi remarquables, qu’il s’agisse du public plus vrai que nature venu assister au festival des fleurs ou de la vieille dame frêle qui tient le magasin de porcelaine. »

         L’acteur poursuit : « Ferdinand est un gigantesque taureau au grand cœur qui se retrouve propulsé dans une arène bondée où il doit combattre pour survivre. Le public venu assister à la corrida découvre alors sa vision unique de la vie, se montre admiratif et le récompense. On dirait ma vie, on dirait moi ! D’une certaine manière, je suis Ferdinand ! »

         Les nombreux messages du film ont touché John Cena, qui explique : « Ferdinand est à la recherche d’une vie qui lui convient, mais sa quête est semée d’embûches. Cette histoire m’a beaucoup touché car je répète à qui veut l’entendre qu’il ne faut jamais baisser les bras, et FERDINAND nous rappelle qu’il est important de savoir ce que l’on veut dans la vie et de ne jamais cesser de croire en soi. Mais cela ne vient pas tout seul, ça demande énormément de travail. C’est pourquoi le thème de la fidélité à soi-même a trouvé un tel écho en moi. »

Lupe, la drôle de chèvre

         L’équipe a également trouvé la voix parfaite pour Lupe, l’hilarante chèvre qui sert de coach à Ferdinand. Carlos Saldanha déclare : « Le film n’aurait pas été le même sans Kate McKinnon et son exceptionnel talent comique. Elle a créé le personnage de toutes pièces et lui a donné vie avec beaucoup d’humour et un style unique. On ne peut que s’attacher à Lupe car elle apporte beaucoup de légèreté à l’histoire. »

         À propos de son personnage, Kate McKinnon (LE MONDE DE DORY, « Saturday Night Live ») déclare : « Lupe est en quelque sorte le coach de Ferdinand. Sa vie lui plaît telle qu’elle est : elle mange des détritus, elle dort dans une bassine et ça lui va très bien comme ça. Tant que personne ne la dérange, elle est heureuse. Il lui en faut donc peu pour passer une bonne journée ! »

         L’actrice et humoriste connaissait déjà Ferdinand pour avoir lu le livre de Munro Leaf lorsqu’elle était enfant. Elle confie : « L’Histoire de Ferdinand figurait parmi mes livres préférés, je me souviens de sa couverture rouge avec des fleurs. Ferdinand adorait les fleurs et j’étais très touchée par le fait qu’il était différent de tous les autres taureaux. Je pense que nous pouvons tous nous identifier à lui d’une manière ou d’une autre parce qu’il nous est arrivé à tous d’éprouver ce sentiment d’être différent du reste du monde. »

         En tant que fan du livre, Kate McKinnon a été ravie d’apprendre qu’il allait être adapté au cinéma. Elle raconte : « J’étais aux anges que quelqu’un ait décidé de faire connaître cette histoire merveilleuse aux plus jeunes générations. Lorsque l’équipe m’a proposé de prêter ma voix à Lupe, une chèvre qui se nourrit de restes, j’ai immédiatement accepté parce que pour être honnête, ça n’est pas très éloigné de ce que je suis dans la vie ! J’adore manger… »

Angus l’Écossais

         David Tennant (« Doctor Who », « Broadchurch ») prête sa voix à Angus le taureau highland – une race originaire des Highlands d’Écosse. L’acteur a été impressionné par l’enthousiasme et la vision du film de Carlos Saldanha. Il déclare : « En tant qu’acteur, on doit s’en remettre entièrement à la vision du réalisateur car on ne voit que ses propres scènes lorsqu’on enregistre en studio, on ignore tout de ce qui se passe dans le reste du film. Et puis petit à petit, on découvre des bribes de l’histoire, mais la version finale n’existe vraiment que dans la tête de Carlos jusqu’au tout dernier moment, lorsque le film est présenté au monde. Voilà pourquoi il est essentiel d’être convaincu que c’est une aventure qui vaut le coup et que l’équipe en charge du projet est suffisamment talentueuse pour le mener à bien. C’était plus que le cas ici ! »

         L’acteur confie s’être beaucoup amusé à interpréter Angus : « Il fait partie de ces taureaux qui pensent que leur but dans la vie est de se battre. Lorsque Ferdinand débarque à Casa del Toro, ses semblables ont du mal à se faire à l’idée d’un taureau pacifiste, tellement différent de leur univers. Mais petit à petit, Ferdinand leur apprend à voir le monde autrement ; le film montre ainsi leur évolution sous l’impulsion du plus imposant et du plus doux des taureaux. Je pense que Ferdinand et le message qu’il transmet sont des modèles dont nous avons tous besoin, en particulier dans un monde aussi troublé que le nôtre. »

         David Tennant a pris plaisir à participer au film et à voir les idées qui n’existaient initialement que dans la tête de Carlos Saldanha prendre vie. Il se souvient : « Carlos était présent lors de chacune des sessions d’enregistrement pour nous diriger et faire en sorte que tout soit parfait. Il possède une énergie, un enthousiasme et une vision incroyables. C’était un honneur d’intégrer la talentueuse famille Blue Sky… dans laquelle j’ai le rôle de l’oncle écossais farfelu ! FERDINAND s’inscrit dans la longue lignée des fabuleux films du studio et je n’ai qu’une hâte : le voir enfin prendre vie sur grand écran. »

Bones, un allié… de taille

         Bones, l’ami de Ferdinand, doit sa voix à Anthony Anderson, plus connu pour ses rôles dans « Black-ish » et LES INFILTRÉS. L’acteur déclare : « Bones est sans doute le taureau le plus maigrichon qui soit, ce qui lui vaut d’être sans arrêt bousculé et de toujours se retrouver coincé quelque part. Bones est le premier personnage qui se transforme sous l’influence de Ferdinand, il réalise alors qu’il est impératif qu’ils quittent le ranch. Et progressivement, les autres se joignent à eux et mettent au point un plan pour s’échapper. »

         Comme ses partenaires, Anthony Anderson est fier du message transmis par le film. Il confie : « Je suis impatient de voir FERDINAND avec ma famille. Il possède tout ce que l’on attend d’un bon film familial, il y a des émotions, de l’humour, du suspense et de l’action. Je me souviens d’une scène dans laquelle Ferdinand et Bones ont une conversation très profonde et touchante. Ce sont ces moments d’un intense réalisme entre un père et un fils ou deux amis qui résonneront chez les spectateurs. »

Guapo, le séduisant quarterback

         Peyton Manning, qui est considéré comme l’un des meilleurs joueurs de football américain de tous les temps, a rejoint la distribution de FERDINAND dans le rôle de Guapo, un taureau séduisant mais nerveux. L’athlète confie : « J’ai saisi ma chance de prendre part au film. J’étais très flatté que l’équipe pense à moi car je n’avais encore jamais travaillé sur un film d’animation. J’ai des jumeaux de 6 ans avec qui j’adore regarder des films d’animation, que ce soit au cinéma ou à la maison, je suis donc impatient de pouvoir leur montrer FERDINAND. »

         Il poursuit : « En espagnol, Guapo signifie « beau ». Je ne sais pas si je mérite cet adjectif, mais j’ai fait de mon mieux pour interpréter ce séduisant personnage ! Guapo est un taureau au physique parfait qui a du mal à gérer son stress. Ce n’est pas parce qu’on a le physique d’un impitoyable combattant que c’est nécessairement ce qu’on veut faire de sa vie ! Regardez Ferdinand… Eh bien cela vaut également dans une certaine mesure pour Guapo. »

         Peyton Manning ajoute : « FERDINAND nous rappelle que nous ne sommes pas obligés de nous conformer à ce que le monde attend de nous, nous pouvons choisir notre destin. J’ai fait du football pendant longtemps et aujourd’hui j’ai la chance de faire quelque chose de différent, mais je ne peux m’empêcher de me demander ce que je fais là ! Le film souligne aussi l’importance de l’amitié, car Ferdinand voudrait devenir ami avec tout le monde. Il me rappelle tous les différents types de personnalités que j’ai rencontrés au cours de ma carrière et combien chacun d’eux a enrichi ma vie, que ce soient mes équipiers, mes entraîneurs ou l’équipe sportive. »

Una, une hérissonne qui ne manque pas de piquant

         À l’instar de ses partenaires, Gina Rodriguez (« Jane The Virgin », THE STAR) met son talent et sa personnalité uniques au service de son personnage, Una, une hérissonne bagarreuse qui veille sur ses deux frères, Dos et Cuatro (ne parlez surtout pas de Tres…), et aide Ferdinand à s’échapper du ranch.

         L’actrice déclare : « Una me fait penser à moi quand j’étais enfant. Elle a un tempérament de feu et ne prend pas vraiment le temps de réfléchir, elle agit d’abord et pense ensuite. Il m’a donc suffi de laisser s’exprimer la petite Gina qui sommeillait en moi ! »

         Gina Rodriguez salue également l’incroyable vision du réalisateur. « Carlos est un génie de l’animation mais il a aussi un cœur immense, et cela transparaît dans FERDINAND. Il confère au film une extraordinaire humanité, il lui a instillé beaucoup de délicatesse et de bienveillance. J’ai pris énormément de plaisir à travailler avec lui parce qu’il est à vos côtés à chaque instant. On peut parfois se sentir seul face à l’écran lorsqu’on double un personnage d’animation, mais Carlos fait preuve d’un engagement remarquable. »

         Pour l’actrice, le message du film, par sa simplicité même, trouvera un écho chez tous les spectateurs. Elle explique : « Nous essayons tous de montrer le meilleur de nous-mêmes et de rester fidèle à ce que nous sommes. Nous nous battons tout au long de notre vie contre les stéréotypes et les étiquettes qu’on veut nous coller, et il n’est pas toujours évident de se souvenir de ses rêves et de qui l’on est vraiment. C’est une leçon qu’il est important de transmettre aux enfants, mais également de rappeler aux adultes. »

HOME SWEET HOME

         Les acteurs ne sont pas les seuls à avoir été attendris par le message du film, il a également profondément touché l’auteur-compositeur et interprète Nick Jonas. Celui-ci déclare : « Je connaissais déjà l’histoire de Ferdinand et j’ai été très impressionné par ce que la production m’a montré. Et puis j’avais toujours rêvé d’écrire une chanson originale pour un film ! »

         « Home », que l’on entend dans le film et pendant le générique de fin, est un morceau qui traite de l’acceptation. Nick Jonas raconte : « J’ai écrit ce titre avec mes amis Justin Tranter et Nick Monson. Il y est question de la nécessité de se sentir accepté et aimé, un sentiment que j’associe personnellement à la notion de foyer, à ma famille, à mes amis et aux expériences que nous avons partagées. »

         Transmettre le message aussi profond qu’universel de FERDINAND a été une expérience que Carlos Saldanha, les acteurs qui prêtent avec brio leur voix aux personnages et les talentueuses équipes des studios Blue Sky et Fox Animation ne sont pas près d’oublier.

Pour découvrir les magnifiques décors du film, ses personnages inoubliables et les aventures captivantes de FERDINAND et ses amis, rendez-vous au cinéma le 20 décembre prochain.

À PROPOS DU LIVRE

Le film FERDINAND est tiré du livre L’Histoire de Ferdinand écrit par Munro Leaf et illustré par Robert Lawson. Ce classique de la littérature jeunesse est constamment réédité depuis plus de 75 ans et a été traduit dans plus de 60 langues. Il figure sur la liste établie par le Times des « 100 meilleurs livres pour enfants de tous les temps ».

Le message du livre, qui prône l’harmonie entre les êtres et la tolérance, est aussi pertinent aujourd’hui qu’il l’était lorsque le livre est paru, et offre aux parents une occasion idéale de transmettre à leurs enfants cette bienveillante ouverture d’esprit.

LE SAVIEZ-VOUS ?
  • FERDINAND est le 12e film d’animation des studios Blue Sky et le 7e long métrage du studio réalisé ou coréalisé par Carlos Saldanha.
  • Publié en 1936, le livre L’Histoire de Ferdinand a été écrit par Munro Leaf et illustré par Robert Lawson. Il s’est vendu à plusieurs millions d’exemplaires dans le monde.
  • La première édition du livre s’est vendue à 14 000 exemplaires à un dollar pièce. L’année suivante, les ventes ont atteint 68 000 exemplaires, et en 1938, il s’en vendait 3 000 exemplaires par semaine. Cette même année, L’Histoire de Ferdinand a devancé Autant en emporte le vent pour se placer en tête des best-sellers aux États-Unis. Le livre a été traduit dans plus de 60 langues et n’a jamais cessé d’être réimprimé.
  • Munro Leaf a écrit cette histoire sur un coup de tête en une après-midi, en 1935, pour permettre à son ami, l’illustrateur Robert Lawson, de faire la démonstration de ses talents.
  • Les paysages espagnols que l’on voit dans le livre et dans le film sont inspirés de la vue de la ville de Ronda en Andalousie.
  • En 2014, un exemplaire de la première édition de L’Histoire de Ferdinand a été vendu pour 16 500 dollars.
  • Ferdinand est mentionné dans THE BLIND SIDE – L'ÉVEIL D'UN CHAMPION, le film de 2009 qui raconte l’histoire de Michael Oher et dont le message est similaire à celui du livre de Munro Leaf. Il comprend une scène dans laquelle un entraîneur affirme qu’Oher préfèrerait regarder le ciel plutôt que de frapper quelqu’un. Le personnage interprété par Sandra Bullock répond alors : « Ferdinand le taureau ». 
  • L’histoire a été adaptée par Walt Disney dans un court métrage d’animation intitulé « Ferdinand le taureau » sorti en 1938. Réalisé par Dick Rickard, il a remporté l’Oscar du meilleur court métrage d’animation en 1938.

  
#Ferdinand

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